Au Quai des Curieux, de la créativité et des Jeux

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Certains sont des inconditionnels : Louis, 11 ans, ne rate pas une occasion de participer au Quai des Curieux. « Ça fait peut-être 10 fois ! », déclare-t-il ravi. Sur le thème de la chimie, de l’espace, de l’environnement, et aujourd’hui des robots… « Même au stage Maker-Trappeur que j’ai suivi 2 années de suite, c’est toujours différent. ». D’autres découvrent pour la première fois les stages scientifiques du Quai des Savoirs. Tous affichent cependant le même enthousiasme : regards pétillants, éclats de rire et sourires radieux témoignent de leur engouement.

Des stages ludiques pour les vacances

Cette mi-août, ils étaient 18 garçons et filles, âgés de 7 à 12 ans, à investir le Plateau créatif où ils ont réalisé des robots sur le thème des Jeux olympiques. Des robots sprinters — y compris paralympique—, mais aussi nageur ou escrimeur, ou encore destinés au transport des concurrents. Technique et créativité étaient donc au rendez-vous.

Car c’est bien là l’objectif du Quai des Curieux : découvrir de manière ludique des activités scientifiques et techniques en expérimentant et en fabriquant. Le tout dans une ambiance joyeuse sous la houlette des animateurs Planète Sciences Occitanie, association partenaire spécialisée dans l’animation scientifique et technique auprès des jeunes.

En manipulant des robots pédagogiques, les apprentis ingénieurs se sont initiés au codage et à la programmation. Quelques explications sur la nature de l’électricité et la conductivité plus tard, ils étaient prêts à créer des circuits simples.

Une fois équipé d’une pile, de fils et d’un kit de moteur électrique avec support et engrenages, chacun a pu se lancer dans la construction de son propre robot.

Essai-erreur et astuce

Il a fallu surmonter des difficultés : montage des rouages, alimentation défaillante… Mais cela n’a pas entamé l’ardeur des jeunes. Colin, 8 ans, sautille de joie devant sa création : « Il s’appelle Robot XB Incontrôlable, car il est incontrôlable ! » explique-t-il en riant. « Il va trop vite on est obligé de courir après. Il a 3 kits moteurs ! »

Raphaël, 10 ans, a décidé que son RTR (Robot Toulousain Raphael) serait « un véhicule long de transport en ligne droite ». Elsa, 9 ans, revendique malicieusement la solution pour diriger son robot coccinelle en tous sens : « Il suffit de la changer de position avec la main », rigole-t-elle. Une astuce manuelle qui n’empêche pas d’avoir observé et testé différentes possibilités techniques sur des montages prototypes disséminés dans la salle.

L’atelier a aussi permis d’estimer l’importance du design. Bolah, 11 ans, est heureux que son robot fonctionne comme prévu : conçu avec un châssis en bois pour la solidité et équipé de grosses roues, « il est capable de monter et de franchir des obstacles ». D’autres ont privilégié l’esthétique. Akira, 9 ans et demi, a soigné le look pailleté de son robot-nageuse, Jean, 10 ans, a agrémenté le sien d’un ventilateur et Louis l’a coiffé d’une plume élégante.

Chacun repart donc avec son robot personnalisé, et un kit moteur pour continuer à bricoler chez soi, car la curiosité et l’envie de faire ont bien été alimentées. Aussi, assure Elsa, « On reviendra ! »

  • Le programme des vacances de la Toussaint est déjà en ligne ici.

Crédit image :  Caroline Carissoni