Des offres adaptées aux attentes pédagogiques
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Le Quai des Savoirs travaille main dans la main avec le rectorat de Toulouse pour concevoir des offres pédagogiques adaptées aux programmes scolaires et aux projets des enseignants. Des outils et des animations qui chatouillent la curiosité et la créativité des élèves, stimulent leur réflexion et nourrissent leur esprit critique.
Enseignants, médiateurs, programmateurs, éducateurs, nous partageons l’envie de nourrir la réflexion et la créativité des jeunes en leur donnant accès à des connaissances étayées et diversifiées.
Sur le site toulousain, 3 espaces déclinent des approches et des méthodologies adaptées aux différentes tranches d’âges pour accompagner l’enfant tout au long de son développement, de la petite enfance à l’adolescence.
Et dans chacun de ces espaces, les dispositifs, les parcours ou les projets pédagogiques proposés sont pensés pour les scolaires, en correspondance avec les objectifs pédagogiques associés aux niveaux concernés.
Karine Bichet-Ramon, enseignante en physique-chimie, chargée de mission en culture scientifique au rectorat de Toulouse contribue à cette approche. « Le Quai des Savoirs nous associe à la construction de leurs offres », confie-t-elle. « Cela nous permet d’être au plus près des besoins des enseignants ».
Éveiller les sens et la curiosité
Le Quai des Petits offre un espace d’éveil où les 2-7 ans ont accès à des manipulations qui font appel à leurs 5 sens pour découvrir leur corps, leur environnement et leurs émotions. Les dispositifs et les parcours de ses salles sont construits en partenariat avec des professionnels de la petite enfance et la conseillère pédagogique du 1er degré.
Expérimentation et créativité
Au plateau créatif, le maître mot est « faire ». Cet espace est conçu comme un atelier-laboratoire dans lequel sont encouragés l’approche projet et le design thinking, dans un esprit transdisciplinaire basé sur la méthode essai-erreur.
Les 7-15 ans sont invités à mobiliser leurs connaissances de façon créative pour trouver des solutions à une problématique technique, puis réfléchir ensemble à la portée de leur création. Par exemple, la fabrication d’un bras robotisé, prétexte à s’initier au codage, va ensuite porter le débat sur l’humain augmenté.
Co-construction avec l’Académie de Toulouse
Ici encore, les dispositifs de médiation sont passés au crible du rectorat et les approches peuvent être réorientées pour proposer un lien permettant l’exploitation en classe.
« La démarche est solide », atteste Karine Bichet-Ramon. « Je travaille en lien avec les inspecteurs pédagogiques régionaux (IA-IPR) et les correspondants académiques de sciences et techniques (CAST), avec les collègues des établissements, de la recherche, pour garantir la pertinence et la validité des contenus. »
Des parcours transdisciplinaires
Les grandes expositions, qui s’adressent le plus souvent aux collégiens et lycéens, sont les supports privilégiés de projets pédagogiques transverses en lien avec l’éducation artistique et culturelle (EAC) et l’éducation aux médias (EMI).
La nouvelle exposition « Esprit-critique : détrompez-vous !« , par exemple, répond précisément aux trois piliers de l’EAC (connaissance-pratique-rencontre). Elle repose sur l’expérimentation, multiplie les entrées disciplinaires et les interactions avec des médiateurs scientifiques, ou même des journalistes pour les classes participant au parcours « vrai/faux ».
Acteurs associés
Du Quai des Petits à la grande expo, les adultes accompagnants sont acteurs de la visite dont ils s’emparent à leur gré pour l’intégrer dans leur projet. Chaque premier mercredi du mois, les enseignants peuvent bénéficier d’une présentation des espaces et des offres de médiation, échanger sur l’organisation pratique, etc. Des présentations spécifiques sont par ailleurs programmées pour préparer les différents projets pédagogiques proposés dans le centre.
« L’offre du Quai est au plus près des attentes sociétales et ses activités et expositions sont complètement adaptées à nos attentes pédagogiques », conclut Karine Bichet-Ramon. « Qui plus est, les contenus sont validés par des comités scientifiques de grande qualité. Cette caution scientifique est très importante. Elle contribue à la qualité de notre partenariat qui repose sur un fonctionnement de co-construction de plus en plus élaboré, précis et fiable. »
Crédit image d’en tête : Emmanuel Grimault