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Quels futurs pour les océans ?
[PODCAST] Comment les scientifiques explorent les mystères de l’océan ? À découvrir dans ce nouvel épisode de Détour vers le futur.
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Comment les scientifiques explorent les mystères de l’océan ? À découvrir dans ce nouvel épisode qui ouvre la saison 6 de Détour vers le futur.
Océans et mers recouvrent 70% de notre planète et représentent 97% de l’eau sur Terre. Ils connectent les humains, fournissent nourriture et oxygène et contribuent à réguler le climat en absorbant plus du quart du CO2 produit.
Si depuis toujours ils sont exploités, considérés comme inépuisables et presque invulnérables, leur étude scientifique est extrêmement récente et nous sommes aujourd’hui bien loin d’avoir percé les nombreux mystères de leur fonctionnement.
Comment explore-t-on ces écosystèmes extrêmes qu’ils soient polaires ou à plusieurs milliers de mètres de profondeur ? Qu’étudie-t-on pour tenter de comprendre leur fonctionnement ? Sait-on aujourd’hui comment sont distribués, comment circulent les éléments indispensables à la vie dans ces masses d’eau planétaires ?
Directrice de recherche émérite au CNRS, océanographe géochimiste, travaille au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS), où elle étudie la géochimie marine pour comprendre les mécanismes qui déterminent le fonctionnement de l’océan, en particulier les interactions continents-océans.
Elève-professeur à l’Ecole normale Supérieure en 1982, elle obtient ensuite un Diplôme d’Etudes Approfondies de Géochimie Fondamentale à l’Université Paris VII, mention bien, puis elle intègre le CNRS en 1983. Sa formation se précise en 1988 lors d’un stage à Columbia University (USA) pour développer la géochimie marine isotopique, à l’issue duquel elle retrouve en 1990 à Toulouse l’équipe de recherche qui deviendra le LEGOS. La géochimie marine consiste à développer des traceurs géochimiques, soit extraire de la classification périodique des éléments et isotopes qui vont nous servir de chronomètres ou de colorants, permettant de quantifier des processus dans les abysses ou encore de « vitamines » pour le développement du phytoplancton marin.
Elle a effectué plus d’une quinzaine de campagnes en mer, et coordonne un projet mondial d’exploration géochimique des mers intitulé GEOTRACES. Et a été directrice de l’Observatoire Midi-Pyrénées de novembre 2022 à janvier 2024
Auteure ou co-auteure de plus de 150 articles de rang A, elle a écrit, avec Matthieu Roy-Barman, un livre consacré à la géochimie marine et co-édité avec Rémy Mosseri et CNRS-Edition : Le Climat à découvert, L’énergie à découvert puis L’eau à Découvert. Des ouvrages qui recensent 100 articles écrits par 130 auteur.es. Elle a aussi activement participé à l’Océan à Découvert, dans la même collection. Elle a aussi coordonné la prospective de la Flotte Océanographique Française, qu’elle a publiée en 2017 et participe à la prospective actuelle, dans le contexte de la décarbonation de la Flotte Océanographique Française.
Elle s’attache à associer l’art et le climat (vidéos, expositions, dramaturgie) et aime parler de sa passion de chercheuse et d’océanographe à tous les publics, y compris ceux qui se trouvent à l’écart de l’accès à la culture scientifique. Ainsi, dans le cadre de l’association « Les étoiles brillent pour tous », elle donne des conférences dans les hôpitaux et les prisons. Elle est aussi l’une des initiatrices toulousaines du Train du climat qui a sillonné la France en 2015, à l’occasion de la COP21, et a participé en 2024 à la « Tournée du Climat et de la Biodiversité », suite logique du Train.
Hélène Planquette est chercheuse en biogéochimie marine, spécialiste du cycle des métaux traces dans l’océan. Directrice de recherche au CNRS au LEMAR (Laboratoire des sciences de l’environnement marin) à Brest, elle conduit des travaux à l’interface entre géochimie, océanographie et microbiologie, avec un fort ancrage dans les grandes campagnes internationales comme GEOTRACES. Elle s’intéresse notamment au rôle des particules et des sources glaciaires dans la distribution et la biodisponibilité des oligoéléments, essentiels au fonctionnement des écosystèmes marins. Elle est également très impliquée dans les dynamiques collectives de la science ouverte, des bases de données FAIR et de la recherche collaborative à l’échelle internationale, en lien avec des enjeux comme le climat, la gouvernance de la haute mer ou la neutralité carbone.
Film : Don’t look up, Adam MacKay, 2021
Ouvrages :
Une émission présentée par Marina Léonard @NinadesJardins et Laurent Chicoineau @LaurentChic
Réalisation : Arnaud Maisonneuve @arnomaisonneuve
Prise de son : Laurent Codoul
Une production Quai des Savoirs – Toulouse Métropole 2025
En co production avec le CNRS
Ces recherches et ce podcast ont été financés en tout ou partie, par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
Ce podcast a bénéficié d’un financement dans le cadre de l’appel à projet Science Avec et Pour la Société
En partenariat avec l’INA
Photo en tête : Image réalisée avec l’aide d’une IA. Crédit : Toulouse Métropole
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