- science-fiction
- transitions

Il sera une fois les futurs
[PODCAST] Sous ce titre énigmatique, nous vous proposons l’épisode hors série de l’été avec une petite immersion dans l’envers du décor de ce podcast.
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Ce n’est un secret pour personne : à court et moyen termes, l’eau va manquer. À l’occasion de cette nouvelle rencontre, BorderLine propose de renverser la perspective : plutôt que de débattre de la nécessité de chaque usage ou de la pertinence de chaque technique, reprenons donc les échanges à leur source !
Ce n’est un secret pour personne : à court et moyen termes, l’eau va manquer. Déjà, sur certains territoires français, à l’image des Pyrénées-Orientales ou de Mayotte, cette raréfaction n’est plus une projection mais une réalité. Dans ce contexte, de nombreuses tensions surgissent quant aux stratégies à déployer. Ici, c’est la question des solutions à promouvoir qui fait débat qu’elles aient pour finalité le stockage via des retenues, l’optimisation de la ressource avec la ré-utilisation des eaux usées ou le dessalement de l’eau de mer. Là, c’est la question des usages qui suscite le conflit, dans un affrontement entre nécessités humaines, activités agricoles, utilisations industrielles, énergétiques ou touristiques, sans oublier la préservation des milieux naturels. La gouvernance de l’eau, insoluble débat ?
À l’occasion de cette nouvelle rencontre, BorderLine propose de renverser la perspective : plutôt que de débattre de la nécessité de chaque usage ou de la pertinence de chaque technique, reprenons donc les échanges à leur source : quels principes guident la gouvernance de l’eau ? A quelles conditions penser une ligne de partage (démocratique) de l’eau ? Existe-t-il des expériences en la matière, et avec quels atouts et limites ?
Telles sont quelques-unes des questions que cette rencontre (19 juin 2025) du cycle BorderLine, organisée en partenariat avec la Mission Agrobiosciences-INRAE, se propose de mettre en discussion.
Cette rencontre-débat appartient au cycle Borderline, une série de podcast coproduits par la Mission Agrobiosciences-INRAE et le Quai des savoirs
La rencontre sera très prochainement disponible sous forme de podcast. En attendant, retrouvez la captation vidéo de la soirée ci-dessous :
D’eau, il en est toujours question dans ses travaux. Que ce soit au sein d’organisations internationales ou de recherche, depuis 2002, elle a tour à tour investigué l’agriculture irriguée au sein de la FAO (Rome), les étiages et le partage de l’eau de la Garonne – sujet de sa thèse en géographie sociale réalisée à l’UMR G-Eau (Unité mixte de recherche « Gestion de l’eau, acteurs, usages », Montpellier), la prospective et l’eau dans l’espace méditerranéen au sein du Plan Bleu (PNUE/PAM, Marseille), ou encore, à l’EHESS, l’histoire de l’hydrologie à l’échelle globale depuis 1945. En 2013, elle rejoint Irstea (devenu INRAE en 2020) plus précisément l’UMR GESTE, « Gestion territoriale de l’eau et de l’environnement » (Strasbourg), laboratoire qui a ensuite intégré l’UMR SAGE – « Sociétés, acteurs, gouvernement en Europe ». Elle y poursuit ses études sur la production et la circulation des savoirs d’action publique sur l’eau, multipliant les objets empiriques et les terrains d’enquête en France et en Espagne. Début 2025, elle intègre l’UMR AGIR, où elle continue à travailler sur les politiques et la gestion de l’eau dans le cadre des transitions agroécologiques.
Sara Fernandez est l’autrice d’une cinquantaine d’articles et de chapitres d’ouvrages scientifiques mais également d’ouvrages plus grand public sur le thème de l’eau. Citons notamment « Idées reçues sur l’eau et sa gestion » (Ed. Le Cavalier bleu, 2024), ainsi que l’ouvrage collectif « L’environnement en mal de gestion » (Ed. Presses Universitaires du Septentrion, 2020), co-dirigés avec Rémi Barbier.
Bruno Lion est ingénieur en chef des ponts, eaux et forêts. Il n’a eu de cesse, dans son parcours, de questionner les modes d’action publique, notamment autour des enjeux liant agriculture et environnement. Après avoir travaillé un temps à la direction départementale de l’agriculture de Lozère puis du Morbihan, il pose finalement ses valises dans le Sud-Ouest, prenant le poste de directeur adjoint de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) de Midi-Pyrénées (2005-2015) puis d’Occitanie (2016-2021). Un poste qui le conduira à suivre les dossiers tels que les premiers plans Ecophyto lancés dans le prolongement du Grenelle de l’environnement (2007), l’émergence de l’agroécologie notamment avec la loi d’avenir agricole de 2014 ou encore le projet, hautement conflictuel, du barrage de Sivens. Au fil de son expérience, Bruno Lion a porté une conception innovante de l’action publique territoriale, à même d’appréhender la complexité des situations et de rechercher des modes de responsabilisation des acteurs dans la prise en charge des enjeux communs qui les concernent. Un leitmotiv qu’il a particulièrement déployé au sein du Groupement d’intérêt public « Lien, innovation et agroécologie » (LIA) dont il a pris la direction en 2021. En appui des politiques publiques, le LIA constitue une force d’intervention pour accompagner la transition agroécologique et élaborer, en appui des politiques publiques et en lien avec les acteurs du territoire, les chemins du changement.
Raphaël MORERA est historien, spécialiste d’histoire environnementale de l’époque moderne au sein du Centre de recherches historiques (EHESS-CNRS), dont il assure la codirection depuis 2022. Dans le cadre de ses travaux, il s’intéresse plus particulièrement à la manière dont cette ressource est gérée, aussi bien dans le cas de marais, de rivières ou de zones humides. Il envisage les modes de gestion de l’eau comme des révélateurs des normes sociales qui en régissent les accès et les usages, et questionne donc, in fine, les rapports entre individus et la manière dont ils témoignent de la conception de cette ressource.
Membre du comité éditorial de la revue Études rurales, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, seul ou en codirection. Citons, parmi les plus récents, « Une histoire au fil de l’eau. Paris et son environnement, XVIe-XVIIIe siècles » (Ed. EHESS, 2024), « A vos poubelles citoyens ! Environnement urbain, salubrité publique et investissement civique (Paris XVIe-XVIIIe siècle) » (Ed. Champ Vallon, 2020) avec Nicolas Lyon-Caen ; et tout récemment, « La nature sous contrat : concession, histoire et environnement (XVI-XXIe siècle) », avec Thomas Le Roux (Presses universitaires de Rennes, 2025).
Crédit image en tête © Gilles Sire
[PODCAST] Sous ce titre énigmatique, nous vous proposons l’épisode hors série de l’été avec une petite immersion dans l’envers du décor de ce podcast.
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