Mutations

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Installation du parcours artistique et scientifique de Lumières sur le Quai 2024

Est-ce vraiment fiable de sauvegarder numériquement notre patrimoine ? Et si un virus informatique corrompait nos données ? Les scans 3D de cinq crânes ont été altérés par un algorithme imaginé par les artistes. En résulte cinq sculptures, sur lesquelles se tracent des formes entre numérique et organique, générées avec une grande part d’aléatoire, et s’étendant autour des structures osseuses. Une mise en lumière de notre dépendance au numérique pour préserver les données de notre histoire.

Les scans 3D des crânes proviennent des collections suivantes :
Homo floresiensis : Muséum d’Histoire Naturelle de Londres
Femme blessée par une épée médiévale : Dépôt provincial d’archéologie d’Hollande du Nord
Homo néandertalis : Muséum d’Histoire Naturelle de l’Université de Valence
Crâne présentant des blessures : Musée historique de Stockholm
Homo habilis : Muséum d’Histoire Naturelle de l’Université de Valence


Écoutez la pastille sonore pour en savoir plus :

Collectif Kaïros

Découvrez l’interview des artistes :


Photo couverture © Eva Vedel // photo artistes © Catherine Bazin