Exposition : Art Ex Machina
Humain ou Intelligence Artificielle : qui est le plus créatif ?
Chercheur et artiste se sont associés pour nous dévoiler une autre réalité de l’image et de la création. En résulte une exposition en trois parties : création par l’IA d’images, visages, œuvres d’art, anticipation ; compétition entre l’IA pilotée par le chercheur et l’artiste humain à partir d’une même consigne ; collaboration entre la machine et l’humain où l’IA propose une esquisse ensuite améliorée par l’artiste, et inversement.
Une exposition du Quai des Savoirs et Umeshu Lovers avec le concours de ANITI.
Crédit image : Art ex machina © Umeshu lovers
Vous voici devant une série d’images. Mais savez-vous qui en sont les auteurs ? Art ex machina est une exposition collaborative d’un nouveau genre. Le point commun entre toutes ces images, est qu’elles ont été produites par des programmes informatiques qui reposent sur des technologies d’intelligence artificielle. Cette exposition est le résultat d’un dialogue entre un chercheur en neurosciences : Rufin Van Rullen, et un artiste toulousain : Sylvain Sarrailh du studio Umeshu Lovers. Elle se découpe en trois parties : d’abord le chercheur œuvre seul avec la machine, puis la machine et l’artiste se défient avant de collaborer dans la dernière partie.
Le programme a appris à composer des images à partir de millions d’images, chacune associées à des mots – un peu comme un artiste qui s’inspire et apprend des grands maîtres de la peinture. Le chercheur et l’artiste saisissent une phrase dans le programme qui va alors générer l’image correspondante.
Pour aboutir à un résultat satisfaisant, il faut avancer à tâtons, essayer différentes phrases. Le dialogue artistique avec le programme est encore aléatoire et peut être source de surprises. Les artistes peuvent s’appuyer sur cette technologie pour développer les premières pistes de réflexion, comme des boosters d’idées ou alors pour prendre en charge les aspects un peu rébarbatifs de finalisation. Sylvain Sarrailh explique qu’il a parfois la sensation d’interagir avec une créature plus organique qu’un simple ordinateur comme s’il fallait comprendre ses limites, sa culture, sa personnalité pour en obtenir les meilleurs résultats.
Avec Art Ex Machina, on dépasse l’idée d’une simple opposition entre humain et machine. Le développement des IA artistiques semble ouvrir le champ des possibles vers des collaborations et vers une évolution des processus créatifs.
Mais alors, lorsque les productions d’une machine se révèlent spectaculaires, comment distinguer la créativité humaine, de la génération automatisée ? Comment distinguer le vrai du faux ?
Vous êtes une structure de la métropole toulousaine
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